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Trucs et Astuces

Facebook, 10 ans plus tard : ce que je changerais aujourd’hui pour éviter de refaire les mêmes erreurs

Facebook, 10 ans plus tard : ce que je changerais aujourd’hui pour éviter de refaire les mêmes erreurs
Christophe Coquis

Christophe Coquis

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Si vous pouviez retourner dans le temps et revenir à l’époque où vous avez rejoint Facebook, que feriez-vous différemment ? C’est la question que nous nous sommes posée à Softonic, en espérant que vous puissiez tirer des enseignements de nos erreurs sur Facebook.

Facebook fête ses 10 ans : l’heure est aux souvenirs… 10 ans, 10 histoires différentes : 10 membres de Softonic ont décidé de faire un saut dans le temps pour se remémorer leur arrivée sur Facebook. Que se passait-il à l’époque ? Jeunes et enthousiastes, nous ignorions encore les problèmes de confidentialité qu’allait susciter Facebook. Ou bien désenchantés et soupçonneux, prêts à défendre bec et ongles la moindre information personnelle mise en ligne?

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : si nous pouvions remonter 10 ans arrière (ou à l’année de notre inscription), nous ferions les choses différemment. Partager moins, ajouter moins d’amis, faire plus attention aux informations sensibles…

Voici le compte-rendu de nos histoires et la somme de nos expériences, afin que vous puissiez vous défendre et éviter de refaire les mêmes erreurs.

Markus : Partager moins

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Markus

Quand j’ai commencé à utiliser Facebook en 2006, je n’ai pas pensé à l’impact du site sur ma vie sociale, comme beaucoup d’autres. En tant que grand voyageur, ma liste d’amis a vite dépassé les 500 personnes. Je n’avais pas d’idée précise sur la manière d’utiliser Facebook et sur le type d’informations à partager. En 2010, j’étais devenu un accro complet à Facebook : je partageais n’importe quoi avec des gens que je connaissais à peine. Pire encore : j’avais pris l’habitude de suivre les commentaires superficiels que laissaient en permanence mes contacts. J’ai donc décidé de supprimer mon profil et j’ai fait une pause d’un an. Depuis 2011, je suis revenu, mais mon approche est tout à fait différente. Je n’ai plus de Timeline, je n’ai que cinq publications sur mon mur et je suis bien plus sélectif quand je rajoute des amis. Bien souvent, il m’arrive de ne pas me connecter pendant une semaine.

Pour éviter de tomber dans les mêmes pièges que Markus, consultez notre article “comment gérer sa visibilité sur les réseaux sociaux”

Fabrizio : Ajouter moins d’amis

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Fabrizio

Facebook a tué mon blog personnel. En 2007, j’écrivais régulièrement des articles personnels sur un blog et ce sentiment d’exposition a fini par me mettre mal à l’aise. Quand Facebook est arrivé, il m’a offert davantage de contrôle sur qui pouvait lire mes écrits, ainsi que de nombreux moyens d’obtenir un feedback. Mon public était plus visible, tout en étant plus restreint. Aujourd’hui, je continue à utiliser Facebook comme plateforme de test pour mes textes, et mes amis ont la chance de lire ce que j’écris avant les autres. Récemment, leur nombre a atteint 140, soit moins que le nombre de Dunbar. Je supprime régulièrement des contacts pour conserver un fil d’actualité de qualité, de même que les stalkers.

Pour décider ce que vous partagez avec qui, consultez notre article “créer une liste pour filtrer le fil d’actualité de vos amis

Junko : Ajouter moins de collègues de travail

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Junko

J’ai créé un compte Facebook en novembre 2007, mais je l’utilisais peu : la plupart de mes amis japonais utilisent un réseau social différent, appelé “Mixi”, qui permet d’utiliser un pseudo comme identifiant. Fin 2010, Facebook a enfin gagné en popularité au Japon, contrairement a Mixi. Les Japonais interagissent de manière très particulière et cette singularité se manifeste même sur les réseaux sociaux. Les Japonais se sentent presque obligés de cliquer sur “Like” sur les murs de leurs collègues/amis, puisque nous sommes censés être aimables à tout moment. Personnellement, j’essaie de ne pas avoir trop de relations professionnelles sur Facebook, afin de ne pas me sentir coupable quand je like tout. Ça vous semble bizarre ?

Maria : Ne pas devenir fan de n’importe quoi

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Maria

J’ai commencé à publier sur Facebook en septembre 2008. A cette époque, j’ai aussi commencé Twitter et je ne voyais pas clairement la différence entre les deux : j’écrivais tout ce que je mangeais, faisais et tous mes états d’âme. Le pire, c’est que j’ai commencé à parler de moi à la troisième personne ! J’écrivais “est fatiguée”, “cherche un job”, etc. Heureusement, j’ai vite compris que j’étais ridicule… alors j’ai commencé à faire autre chose de drôle : devenir fan de tout ce que je pouvais. Repas, mots, personnage, café, leggings, épagneul… Etait-ce vraiment nécessaire ? Maintenant, je vois bien que non, mais en 2008, tout me semblait différent… Heureusement, j’ai grandi !

Pour éviter de devenir un stéréotype comme Maria, consultez notre article5 idées pour prendre un nouveau départ sur Facebook

Pier Francesco : Créer un profil portant votre vrai nom

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Pico

Au départ, j’essayais de garder Facebook le plus loin possible de moi. Ensuite, est arrivé un moment où j’ai rejoint une équipe visant un but spécifique : récolter des fonds pour les victimes du tremblement de terre dans les Abruzzes, en 2008. J’ai été nommé responsable de toute la création de contenu, et Facebook constituait le média principal de nos initiatives. J’ai donc lâché prise, mais pas complètement.

En fait, j’ai créé un faux profil. Je voulais résister à ce tsunami social. Mais j’ai eu quelques problèmes. Par exemple, je devais toujours expliquer le pourquoi du comment lors des demandes d’amis et dévoiler qui se cachait derrière mon faux nom. Bien sûr, je n’étais pas non plus trouvable sur Facebook. Si je pouvais revenir à cette époque, j’opterais plutôt pour un profil normal. Au final, l’initiative a quand même porté ses fruits. Barisciano a récolté 10.000 euros, pour de vrai. Et moi mon premier profil Facebook, pour de faux.

Daniel : Créer un profil sous un faux nom

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Daniel

Quand j’ai entendu parler de Facebook pour la première fois, je pensais qu’il s’agissait d’une vulgaire copie de  MySpace, sans même la musique : absolument aucun intérêt. Nous étions en 2008, je quittais l’Australie et pour moi, le site était une excuse parfaite pour rester en contact avec les gens que j’avais rencontrés là-bas et qui possédaient déjà Facebook. La première chose que j’ai faite ? Entrer mon vrai nom, ajouter beaucoup (trop) d’amis et mettre des photos en ligne. Il ne m’a pas fallu longtemps pour que j’efface toutes mes photos, change mon vrai nom en un pseudo et mette à jour mes paramètres de confidentialité. A présent, je ne peux même plus être taggé publiquement dans des posts ou des photos sans mon consentement. Les temps changent, n’est-ce pas ?

Sebina : Ne pas utiliser Facebook Connect

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - sebina

Un beau jour (en 2008, pour être précise), je suis rentrée dans le monde insouciant de Facebook. Au début, j’étais prudente et j’utilisais seulement mon profil pour trouver et ajouter de vieux amis, comme s’ils étaient des timbres rares, et j’appréciais le goût unique de la surprise et de la nostalgie mêlées. Quand ma soeur, ma mère et toute ma famille ont rejoint Facebook, tout a changé, et j’ai commencé à partager mes pensées, des photos, des liens et même mes émotions. J’ai perdu en prudence, principalement par paresse, et j’ai fait moins attention aux paramètres de confidentialité. J’ai adopté Facebook Connect pour essayer de nouvelles applications et services sans inscription. Il y a quelques jours, grâce à MyPermission, j’ai découvert que plus de 190 applications avaient accès à mes informations personnelles ! J’ai révoqué tous leurs droits et je me suis juré de ne plus jamais cliquer sur ce bouton…

Pour éviter de refaire les mêmes erreurs que Sebina, découvrez comment utiliser MyPermissions

Baptiste : Utiliser des messages privés plutôt que de partager au vu et au su de tous

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Baptiste

Je n’ai jamais été un grand fan de Facebook. Je suis toujours d’avis que partager des informations privées sur Internet engendre un effet négatif sur la vie des gens. Malgré tout, j’ai mordu à l’hameçon. A l’époque, tous mes amis avaient déserté Windows Live Messenger et Skype, et tout le monde parlait de ce fameux Facebook. Le 30 janvier 2011, j’ai tenté le coup et je me suis inscrit. J’ai tout de suite regardé les paramètres de confidentialité. Certains estimeront que c’est de l’inquiétude mal placée, d’autres une bonne précaution. Aujourd’hui, j’utilise Facebook au quotidien pour parler avec mes amis… par messages privés. Je ne poste presque rien sur mon mur et je ne commente pas les publications des autres. Je suis un piètre utilisateur, qui refuse en bloc cette idée de tout partager. En même temps, je suis une preuve vivante qu’on peut utiliser Facebook sans liker tout ce qu’on voit sur le site.

Samuel : Protéger ma réputation en ligne

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Samuel

En regardant mon mur, il semblerait que j’ai commencé à utiliser Facebook en 2007. Je ne me souviens pas grand-chose de cette époque, mais mon plus vif souvenir est la règle que j’avais imposée à mes amis (et à moi-même) : Facebook n’est PAS la vie réelle. Très vite, j’ai perçu les dangers d’une plateforme qui permettait de simplement ajouter ou ignorer des amis ou d’écrire librement sur le mur de quelqu’un d’autre. En un sens, je savais que, tôt ou tard, nos vies allaient être tellement mêlées aux réseaux sociaux qu’il deviendrait impossible de les différencier de la réalité. Si je pouvais recommencer, je pense que j’agirais un peu différemment. Non, Facebook n’est pas la vie réelle, mais le site en fait largement partie et je pense que j’aurais pris des mesures pour mieux protéger ma réputation en ligne au début de sa popularité.

Jan-Hendrik : Faire le choix de ne pas m’inscrire

Facebook, 10  ans plus tard : ce que je changerais aujourd'hui - Jan-Hendrik

Pour moi, la réponse est simple : je n’ai aucune erreur Facebook à mon actif. Tout simplement parce que je ne fais pas partie de l’équipe, je suis le mouton noir sans compte Facebook. Est-ce une erreur de ne pas s’inscrire ? Ce serait le cas si je me sentais mis à l’écart, si j’avais l’impression de rater des informations utiles. Pourtant, je ne vois pas l’intérêt de regarder une vidéo de chat pendant toute la journée. C’est la même chose pour l’information en général : je préfère chercher activement mes centres d’intérêt plutôt que de me faire flooder passivement. Le temps que je passerais à faire le tri entre les (rares) informations utiles et les (nombreuses) publications inutiles est trop précieux pour être gâché. L’interaction sociale était possible avant Facebook et le sera encore après. C’est pour cette raison que Facebook est inintéressant pour moi et le restera vraisemblablement. C’est peut-être une erreur, mais vraiment, je n’ai pas de regrets.

Vous êtes d’accord avec Jean-Hendrik? Découvrez comment supprimer définitivement votre compte Facebook.

Et vous ?

Dix ans ont passé, vous avez fait beaucoup d’erreurs, mais nous espérons que cet article vous aura permis de découvrir 10 nouvelles manières d’utiliser Facebook, de protéger votre vie privée et de prendre conscience de ce que vous partagez en ligne. Dans ce monde, rien n’est vraiment mauvais : l’ignorance et l’exagération, en revanche, donnent souvent de mauvais résultats.

Qu’en est-il de votre côté ? Partagez vos expériences et vos erreurs pour aider les autres utilisateurs !

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