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29.000 demandes de droit à l’oubli sur Google : de quoi ont honte les Français ?

29.000 demandes de droit à l’oubli sur Google : de quoi ont honte les Français ?
Aurore Peignois

Aurore Peignois

  • Mise à jour:

La France est championne d’Europe du droit à l’oubli. L’entreprise californienne a révélé que sur les 145.000 demandes de déréférencements dans l’Union, un cinquième d’entre elles proviennent de l’Hexagone. Qu’avons-nous de si grave à cacher ?

Depuis plus de 4 mois, Google est obligé d’analyser les demandes de déréférencement motivées par les internautes européens. Suite à la mise en place de la législation sur le droit à l’oubli dans l’Union européenne, les citoyens des 28 Etats-Membres ne se sont pas fait prier pour exiger que le moteur de recherche oublie certaines informations à leur sujet.

Ainsi, ce sont plus de 145.000 demandes qui ont été introduites dans toute l’Europe. Contre toute attente, c’est en France que le plus de recours a été déposé. Notre pays est suivi de peu par l’Allemagne.

Dès le premier jour, Google avait reçu 12.000 demandes en ce sens. Depuis, ce nombre a grimpé à 144.954 réclamations, qui ont provoqué la suppression de 497.695 pages web du moteur de recherche, précise le rapport analysé par l’Express.

Condamnations publiées par la presse, vengeance d’ex ou d’anciens employeurs, faillites… tout est bon pour exiger un déréférencement de Google. Pour autant, le moteur de recherche n’a pas la gomme facile. Il refuse plus de la moitié des demandes de droit à l’oubli émises via son formulaire en ligne.

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