Publicité

Article

The Division: un jeu de rôle et d’action dans un New York dévasté

The Division: un jeu de rôle et d’action dans un New York dévasté
raul

raul

  • Mise à jour:

E3 2014, Gamescom 2014: Ubisoft a décidé de taper très fort en proposant toute une batterie de jeux dont on attend beaucoup, histoire d’impressionner les fans. C’est plutôt réussi. Après le quatrième volet de Far Cry, le décoiffant The Crew, l’immortel Tetris (avec une version irréprochable de ce grand classique), le multijoueur sensationnel de Rainbow Six Siege, sans oublier les aventures révolutionnaires d’Assassin’s Creed ou Watch Dogs qu’on ne présente plus, voilà The Division, qui promet d’être une des meilleures sorties de 2015. Un mélange de genres, servi par un moteur graphique très performant prévu sur Xbox One, Playstation 4 et aussi disponible pour PC. Voici mes premières impressions.

New York dévastée

The Division est un jeu d’action et de rôle à la troisième personne. Vous y incarnez le chef d’un escadron appelé The Division, dont l’objectif est de sauver une ville de New York totalement dévastée et abandonnée à son triste sort. Du peu qu’on sait de l’histoire, tout semble venir d’une contamination de l’air qui interdit toute vie dans la ville. Il a les bons, il y a les méchants, et il y a ce mystérieux virus mortel.

Le jeu cultive le mélange des genres en permanence. D’un côté, on y trouve des scènes d’action pure et dure, durant lesquelles le joueur doit se cacher derrière toutes sortes d’objets et se servir de ses armes pour éliminer les ennemis, mais aussi de gadgets variés, dont quelques grenades assez originales: la bombe stroboscopique qui aveugle momentanément l’adversaire ou la “granada-homing” qui vous faites rouler sur le sol en direction de vos ennemis.

Les affrontements se déroulent sur quatre niveaux différents: sur les toits des immeubles, à l’intérieur de ces mêmes immeubles, au sol dans les rues de New York, et même en sous-sol, par exemple dans le métro. Tout ceci confère à The Division une grande variété, qui ne se contente pas d’un seul type de décor pour ses combats.

The Division: métro de New-York

D’un autre côté, le jeu est totalement coopératif. Bien qu’on puisse l’apprécier en solitaire, l’idéal est d’y jouer avec trois amis qui contrôlent le reste de la patrouille. Si vous le souhaitez, il est possible d’inviter un cinquième joueur qui, au moyen d’une tablette, pourra servir de renfort tactique, supervisant les opérations depuis un point de vue élevé, en parfaite synchronisation.

Enfin, il s’agit également d’un jeu de rôle. Pas un vrai de vrai, comme les RPG traditionnels, mais un jeu de rôle qui entretient l’amélioration du personnage et de ses capacités, de ses armes, et jusque dans le choix de ses missions (ce n’est pas un sandbox, mais ce n’est pas non plus un jeu linéaire). Bien que la ville de New York soit totalement ouverte aux joueurs dès le début, les effets de la contamination limiteront votre progression et vous forceront à tenter de percer ces barrières invisibles.

Votre équipement est destiné à évoluer au cours du jeu. Chaque mission nécessite des efforts d’adaptation au cas par cas. Le meilleur de tout cela est que le système d’armes combinables et modifiables vous permettra de changer d’arsenal à volonté sans avoir à retourner à la base.

Dans le même temps, pour entretenir la dynamique de jeu de rôle commentée plus haut, les tirs peuvent causer plus ou moins de dommages en fonction d’un calcul combinant les facteurs “force de l’attaquant – puissance de votre arme – niveau d’habileté”. Chaque ennemi éliminé vous donnera des points d’expérience qui augmenteront vos capacités.

Action totalement réelle

The Division signifie également une évolution technique très importante. Le moteur graphique Snowdrop est l’un des meilleurs moteurs qu’il m’ait été donné de voir. Il n’a peut-être pas la puissance brute d’un Unreal 4, mais il ne joue pas sur ce terrain-là. Pour moi, le réalisme que dégage ce moteur graphique est remarquable, tout comme la façon dont il est appliqué à The Division.

Pour preuve, ces tirs causant des dégâts réalistes sur le champ de bataille, ces voitures qui se détruisent en temps réel à mesure qu’on leur tire dessus, ces fenêtres dont les vitres se brisent logiquement, ces animations ultra-réalistes, ces fumées crédibles et cet éclairage dynamique qui offre au jeu une ambiance unique. La vidéo de démo technique de The Division qui était sortie il y a quelques mois promettait: constater les effets aujourd’hui, au cours d’une partie, laisse tout simplement bouche bée.

Je signe tout de suite

Beaucoup de jeux nous ont enthousiasmés lors de l’E3 ou la Gamescom 2014. Le nouveau Batman, le novateur Rainbow Six, le sanglant Mortal Kombat X… Mais c’est bien The Division qui m’a le plus captivé. Si on devait en faire la référence des jeux d’action de l’année prochaine, je ne pourrais qu’approuver. Et je signerais tout de suite.

A lire:

Article original de Raúl Pérez – Softonic.com. Traduit et adapté de l’espagnol.

raul

raul

Nouveautés de raul

Directives éditoriales