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[Casse-toi pauvre …] 10 raisons de laisser tomber Facebook

[Casse-toi pauvre …] 10 raisons de laisser tomber Facebook
Alexandre Carlier

Alexandre Carlier

  • Mise à jour:

Quand j’ai ouvert mon compte Facebook il y a de cela 4 ans, je ne pensais pas que le site allait prendre ces proportions-là, ni même devenir à ce point incontournable sur le Web. S’il m’a offert de nombreuses heures de joie et de rigolade, il ne me comble plus autant qu’avant. Il y a comme un goût d’amertume quand je consulte mon mur Facebook.

Quitter Facebook aujourd’hui, c’est bouleverser ses habitudes de surf. Pourtant, j’ai décidé de franchir le pas. Voici mes 10 raisons pour quitter Facebook.

1. J’ai déjà une boîte email

Combien de fois suis-je intervenu au beau milieu d’une conversation entre amis sans comprendre le sujet évoqué. La réponse que l’on m’a apportée est souvent la même: “T’as pas vu ce que j’ai posté sur Facebook?” Ah non, désolé, il m’arrive de manquer des publications (surtout que l’ordre desdites publications est souvent chaotique).

Il en va de même pour les messages privés sur Facebook. C’est bien gentil tout ça, mais perso, j’ai déjà une boîte email, je n’ai pas besoin d’en consulter une autre tous les jours. Pour le suivi des conversations, ce n’est pas très pratique d’ailleurs de commencer sur un support et de poursuivre sur un autre avant de revenir (on ne sait pourquoi) sur le premier. J’ai suffisamment à faire avec une boîte, je n’en veux pas d’autre.

2. Mes amis m’énervent

J’ai choisi mes amis, car ils me correspondent et parce que nous partageons des valeurs communes. Seulement, sur Facebook, j’ai l’impression d’avoir affaire à des gens complètement différents. Les liens qu’ils partagent ne m’intéressent pas, leurs statuts sont bourrés de fautes d’orthographe, sans compter les innombrables publications concernant les jeux auxquels ils participent et qui spamment littéralement mon mur!

Il s’agit là de mes amis d’aujourd’hui, mais il en va de même avec mes contacts ou les amis de mon enfance, retrouvés sur Facebook. Sommes-nous vraiment si différents? Faut-il vraiment que je m’inflige cela? En plus, personne n’aime ou ne commente ce que je poste

3. Je donne l’exemple à mes enfants

Les parents consciencieux en conviennent: il faut toujours avoir un oeil sur ses enfants lorsqu’ils sont sur Internet. On ne sait jamais sur quoi ils vont tomber, comme dirait Forrest Gump. Sur Facebook, c’est la même chose, voire pire comme nous l’avons déjà évoqué dans un précédent billet de blog.

Je n’ai pas envie de rentrer dans la catégorie des “Fais ce que je dis, pas ce que je fais“, donc je donne l’exemple à mes enfants et je ne me connecte plus sur Facebook pour ne pas attiser leur curiosité.

4. Je perds trop de temps

Quels sont les premiers sites consultés le matin, quand on lance son navigateur? Je vous le donne en mille, sa boîte email, les news et surtout Facebook pour voir les nouveautés de la vie des gens, constater s’ils ont répondu ou non à des messages ou des publications. Et cette étape, nous sommes des millions à l’effectuer plusieurs fois par jour pour être sûr de ne rien rater, à la maison ou au boulot.

J’estime pouvoir investir ce temps dans des projets plus intéressants ou plus constructifs, sur Internet ou dans la vraie vie.

5. Je préfère me concentrer sur Twitter

Twitter semble être un réseau social en pleine expansion, propre sous tous rapports, et surtout le plus à même de répondre à mes attentes. Sans trop en confier sur ma vie privée, je peux apprendre, partager, m’amuser ou m’attrister de ce qui se passe dans le monde. Et cela prend énormément de temps de tout suivre, surtout quand on devient populaire.

Finalement, ne serait-ce pas plus intéressant pour moi d’inciter mes vrais amis à migrer sur Twitter où nous nous retrouverions tous? L’un de nos précédents billets de blog peut sans doute les convaincre à ouvrir un compte. En tout cas, je ne peux pas suivre les deux flux.

6. Trop de publications professionnelles

Facebook est devenu une fantastique vitrine pour les entreprises du monde entier qui ouvrent toutes une page officielle sur le plus grand réseau social du monde. En recherchant de la visibilité auprès des fans qui suivent la marque, cette dernière s’immisce doucement dans la vie de tous les jours, en publiant des news, des informations ou des concours quotidiennement sur le mur des gens qui aiment la page.

Problème pour l’utilisateur que je suis: j’aime beaucoup de marques ou de sites Internet, et mon mur devient une devanture de grand magasin qui met en avant, certes des infos reliées à mes intérêts, mais beaucoup trop! On peut le dire: je suis spammé sur Facebook et parfois, je ne vois même plus mes amis.


7. Rechercher une publication passée: mission impossible

Je suis inscrit sur Facebook depuis 2007 et rechercher un statut, un lien vers un article de presse ou une discussion globale dans mon passé de Facebook se révèle un sérieux casse-tête. Le moteur de recherche interne au réseau social permet simplement de retrouver personnes, groupes ou jeux.

Pour ce qui est de mon historique, je vais devoir attendre une prochaine mise à jour ou faire preuve d’une patience extrême pour trouver ce que je veux sur ma Timeline. Solution possible: effectuer une copie de sauvegarde de Facebook et fouiller dedans avec le Bloc-notes. Bon courage.

8. Ma vie privée est en danger

Bien entendu, l’objectif de Facebook n’est pas de conserver un jardin secret pour chacun de ses utilisateurs, mais plutôt le contraire: inciter l’utilisateur à partager le plus possible des éléments de sa vie personnelle, pour en informer ses contacts ou, plus vicieusement, les marques à l’affût de la moindre analyse de comportement. Les pubs dans la colonne de droite sur Facebook ne sont pas là par hasard…

On peut régler bien des paramètres pour garder un minimum d’intimité sur Facebook, mais ces derniers sont en constante évolution. Pas toujours facile de remettre la main dessus. Sans compter sur les nouveaux services que propose Facebook, qui donnent à chaque fois une bonne occasion de paramétrer de nouveaux critères. C’est un puits sans fond.

9. Trop d’applis inutiles, trop de faux profils

Le temps a fait son office et de nombreuses applications ou pages de fans qui ont été créées il y a plusieurs années ne sont plus actualisées aujourd’hui. Obsolètes, voire complètement has-been, un certain ménage mériterait d’être fait.

Idem parmi les profils. Passons sur le fait que de nombreuses personnes s’inventent une vie avec un faux profil pour espionner des personnes en particulier (généralement, des filles qu’ils n’osent pas recontacter). Parlons plutôt de tout ceux qui se créent des profils spécialement pour jouer et qui finalement redemandent les mêmes contacts en amis, ceux qui ont un compte perso et un compte pro ou encore ceux qui décident simplement de recommencer à zéro en oubliant d’effacer leur ancien profil. Trop de contacts tuent le contact.

10. Facebook ne me rend pas heureux

Facebook crée du stress, c’est évident. Combien de fois avons-nous été déçus de voir que seulement une personne avait “liké” notre lien posté la veille? Pourtant, il était incroyable ce lien, bande d’ingrats! Ne vous est-il jamais arrivé de compter fiévreusement et une par une les réponses à l’invitation pour votre fête d’anniversaire?

Pire encore: je repense à cet ami d’enfance que j’avais retrouvé l’année dernière sur Facebook, et à qui je n’ai pas parlé depuis ce jour de retrouvailles d’ailleurs. Cela fait bien longtemps que je n’ai plus de nouvelles de lui. Malheur: il m’a retiré de sa liste d’amis, je ne peux plus voir ce qu’il fait, ni ce qu’il dit. Entre tristesse et colère, vous oubliez complètement que seule la curiosité vous guide dans cette histoire. Et si nous vivions plus simplement?

Et vous, envisagez-vous de quitter Facebook? Avez-vous une autre raison de quitter le réseau social? Ou au contraire, vous n’envisagez pas votre vie sans “FB”? Votre avis nous intéresse dans les commentaires de ce billet.

Avec l’aide de Softonic en espagnol

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Article mis à jour le 13 novembre 2014

Alexandre Carlier

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