Lorsque Elon Musk a racheté Twitter, le secteur des réseaux sociaux a explosé. Tout le monde voulait quitter Twitter après le déclin du réseau social et des dizaines d’entrepreneurs se sont précipités pour développer des alternatives proposant de nouveaux points de vue. Il y avait Bluesky, Lemon8 et autres que nous avons déjà oubliés.
Heureusement, la multiplication des réseaux sociaux a diminué. Et maintenant, lorsque une nouvelle plateforme émerge, nous avons le temps de l’analyser avec intérêt. C’est là que Cara apparaît, un nouveau réseau social disponible sur mobile et PC qui se décrit comme « une plateforme de réseaux sociaux et de portfolios pour les artistes ».
L’appliaction ressemble à une combinaison de tous les autres réseaux sociaux existant, mais centrée sur les artistes. Vous pouvez faire du microblogging comme sur Twitter et publier votre portfolio sous forme de grille, comme sur Instagram.
Tout comme LinkedIn, vous y retrouvez un onglet répertoriant des emplois pour les artistes qui souhaitent être embauchés ou pour les personnes qui souhaitent commissionner des artistes. Tout comme sur Twitter, il semble que les « J’aime » soient publics. Et la page Explorer ressemble un peu au tableau de bord de Tumblr.
Mais contrairement à Twitter et aux plateformes de Meta, les utilisateurs peuvent personnaliser leur flux d’accueil en fonction du nombre de publications qu’ils souhaitent voir du public en général et de leur réseau, selon Fast Company.
Un réseau social contre l’IA
Cara semble être un havre de paix pour les créatifs face à l’IA, devenue un gros problème pour les artistes sur les plateformes appartenant à Meta, car Meta utilise les publications publiques pour former ses systèmes génératifs d’IA, ce qui n’augure rien de bon pour les artistes, qui craignent à juste titre que leur travail soit volé ou dévalué par ces systèmes.
Cara semble être une solution à un problème spécifique : la façon dont l’IA générative affecte les artistes et les créateurs. Le site web dit « filtrer les images de l’IA générative » pour faciliter la recherche d’éléments et d’œuvres d’art créées par des humains, et éliminer certaines des questions éthiques et morales liées aux politiques de l’IA.
La position de Cara sur l’IA est qu’elle « n’est pas d’accord avec les outils d’IA générative dans leur forme actuelle non éthique » et qu’elle n’accueillera pas d’éléments générés par l’IA.
Selon Tech Crunch, Cara est encore en phase bêta, mais cela ne l’a pas empêchée de grimper en tête des listes de l’App Store et d’encourager 650 000 personnes à la télécharger.