Google a voulu profiter du fait que Microsoft a l’intention de rendre des millions de PC Windows 10 obsolètes d’ici 2025 en encourageant les utilisateurs à utiliser leur système d’exploitation ChromeOS Flex à la place.
Naveen Viswanatha, responsable de produit de ChromeOS, a annoncé les « 11 façons de gagner avec ChromeOS Flex » et a expliqué que ChromeOS est une excellente option pour les utilisateurs de Windows 10 qui sont confrontés au dilemme de se débarrasser de leurs appareils ou de passer à Windows 11.
Viswanatha a rapidement souligné que des centaines de millions d’appareils Windows 10 sont destinés aux décharges si Microsoft a son mot à dire. En fait, des groupes de pression ont exhorté Microsoft à reconsidérer ses plans, mais jusqu’à présent sans succès. Le support gratuit prend fin en octobre 2025.
C’est là que ChromeFlex apparaît
La proposition de Google est que, au lieu de jeter ce vieux matériel, les utilisateurs puissent charger ChromeOS Flex dessus. ChromeOS Flex est une distribution de ChromeOS qui peut être installée sur du matériel conventionnel.
Dans le monde de Google, ChromeOS Flex est « construit avec la sécurité comme premier principe, pas comme une idée de dernière minute. » La société affirme qu’il n’a même pas besoin d’un logiciel antivirus. Comme un Mac.
Nous nous souvenons d’une autre entreprise qui prétendait que ses produits étaient immunisés contre les logiciels malveillants, et les choses ne se sont pas bien passées. Cependant, nous sommes convaincus que cette fois-ci, les choses seront différentes.
Google affirme également que les coûts de support informatique sont réduits, que ChromeOS Flex est flexible et que le système d’exploitation augmente la productivité et fonctionne avec les applications professionnelles existantes.
Cependant, il y a beaucoup de mises en garde. En théorie, cette mesure pourrait empêcher les ordinateurs avec Windows 10 de finir à la décharge, mais actuellement seulement environ 600 dispositifs sont certifiés pour exécuter ChromeOS Flex. Pour Google, cela signifie que « presque n’importe quel appareil que vous avez déployé fonctionnera sans problème avec ChromeOS Flex installé ».
Si votre appareil ne figure pas dans la liste et que vous vous sentez courageux, les exigences de ChromeOS Flex sont réalisables : seulement 4 Go de RAM et un appareil compatible avec Intel ou AMD x86-64 bits devraient fonctionner, bien qu’il soit probable que tout appareil fabriqué avant 2010 rencontre des problèmes.
Et puis il y a les applications. Cette partie est plus difficile à surmonter, et ignorer l’éléphant en forme de Microsoft 365 dans la pièce est difficile. La suite de productivité de Microsoft domine le monde de l’entreprise, bien que Google ait fait plusieurs incursions au fil des ans avec sa propre suite d’outils.
La solution de Google ? Le streaming, bien sûr. Diffusez ces applications sur votre bureau ChromeOS Flex. Une bonne solution, sans aucun doute, mais qui nécessitera des efforts et des dépenses pour les organisations qui n’exécutent pas encore leurs applications de cette manière.
Cependant, il est peu probable que l’intervention de Google entraîne un changement généralisé vers ChromeOS Flex. Selon Statcounter, ChromeOS ne représente que 1,76 % de la part de marché des ordinateurs de bureau, bien en dessous des 72,99 % de Windows. Même Linux représente 3,77 %.
