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Le télétravail comme ennemi : le « mal » qui a affecté Google, selon son ancien PDG

Eric Schmidt, ancien PDG de Google, affirme que l'entreprise a perdu l'initiative dans le domaine de l'IA face à OpenAI

Le télétravail comme ennemi : le « mal » qui a affecté Google, selon son ancien PDG
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María López

  • 14 août 2024
  • Mise à jour: 12 juin 2025 à 09:45
Le télétravail comme ennemi : le « mal » qui a affecté Google, selon son ancien PDG

Eric Schmidt, qui a dirigé Google de 2001 à 2011, a quelques mots à dire sur les politiques de travail actuelles de l’entreprise. L’un d’entre eux est que, selon lui, les employés devraient venir plus souvent au bureau.

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Le milliardaire a expliqué sa position lors d’un cours à l’Université de Stanford, enregistré et publié par l’École d’Ingénierie. Lors de la séance de questions, le professeur Erik Brynjolfsson s’est adressé à Schmidt et a exposé que, malgré l’avantage dont disposait Google, cette dernière était en retard dans le développement de l’IA. En fait, la situation a provoqué une alerte rouge interne déclarée par Sunder Pichai, actuel PDG de l’entreprise.

Bien que peu de gens le savent, l’existence de ChatGPT aurait été beaucoup plus improbable sans Google. En 2017, un groupe de chercheurs a proposé une nouvelle architecture appelée « transformers ». Cette découverte a jeté les bases d’applications telles que ChatGPT et d’autres modèles d’IA similaires.

Brynjolfsson a poursuivi et a précisé que, d’une certaine manière, « ils avaient perdu l’initiative en faveur d’OpenAI ». La réponse de Schmidt était particulière : « Google a décidé que la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, partir tôt du travail et travailler depuis la maison était plus important que de gagner ». Dans les start-ups, comme OpenAI à l’époque, « les gens travaillent comme des fous ».

Schmidt s’est adressé aux étudiants et leur a expliqué que « si vous quittez l’université et fondez une entreprise, vous n’autoriserez pas les gens à travailler depuis chez eux et à venir seulement un jour par semaine, du moins si vous voulez rivaliser avec les autres startups ». Il se peut que cela soit une erreur ou une exagération de Schmidt, mais il est vrai qu’en 2022, Google a exigé que ses employés se rendent au bureau trois jours par semaine, selon SFGATE.

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