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Un drone espion d’une équipe de football est à l’origine du dernier scandale aux Jeux Olympiques de Paris

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Un drone espion d’une équipe de football est à l’origine du dernier scandale aux Jeux Olympiques de Paris
Chema Carvajal Sarabia

Chema Carvajal Sarabia

  • 25 juillet 2024
  • Mise à jour: 6 août 2024 à 09:01
Un drone espion d’une équipe de football est à l’origine du dernier scandale aux Jeux Olympiques de Paris

L’équipe féminine de football canadienne qui participera aux Jeux olympiques de Paris a été accusée d’espionnage après avoir utilisé un drone pour enregistrer les entraînements d’un futur adversaire.

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Lundi, les membres de l’équipe néo-zélandaise ont vu le drone les survoler, lors d’une séance d’entraînement, à Saint-Étienne, lieu du match de jeudi entre les deux nations. On sait également qu’un vol similaire a eu lieu trois jours auparavant, le vendredi.

Après avoir pris connaissance des prétendues missions de reconnaissance, le Comité olympique canadien (COC) a présenté ses excuses, insistant dans un communiqué sur sa « défense du fair-play » et exprimant sa « surprise et sa déception » face à ce qui s’est passé.

Et il a ajouté : « Nous présentons nos plus sincères excuses au football néo-zélandais, à tous les joueurs impliqués et au Comité olympique de Nouvelle-Zélande. Nous évaluons les prochaines étapes avec le CIO [Comité International Olympique], Paris 2024, Canada Soccer et la FIFA ».

Les coupables ont été expulsés de l’équipe et sont déjà au Canada

Deux membres de l’équipe olympique canadienne impliqués dans le scandale ont été renvoyés chez eux : on pense que l’un d’eux était le présumé opérateur du drone et l’autre un entraîneur adjoint de l’équipe canadienne qui aurait apparemment reçu des informations collectées lors des vols des drones.

Le COC a également confirmé qu’il a accepté l’offre de l’entraîneur de l’équipe canadienne, Bev Priestman, de démissionner de son poste d’entraîneur pour le match contre la Nouvelle-Zélande.

Dans un communiqué, Priestman, qui a nié avoir joué un rôle dans l’incident, a déclaré : « Au nom de toute notre équipe, je tiens d’abord à m’excuser auprès des joueurs et du personnel de la Fédération néo-zélandaise de football, ainsi qu’auprès des joueurs de l’équipe du Canada. Cela ne représente pas les valeurs défendues par notre équipe. Je suis le responsable ultime du comportement dans notre programme ».

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Le Comité olympique de Nouvelle-Zélande a officiellement présenté l’incident à l’unité d’intégrité du CIO et a demandé au Canada une révision complète. De plus, la commission disciplinaire de la FIFA a maintenant ouvert une enquête officielle sur l’incident.

Chema Carvajal Sarabia

Chema Carvajal Sarabia

Journaliste spécialisé dans la technologie, le divertissement et les jeux vidéo. Écrire sur ce qui me passionne (gadgets, jeux et films) me permet de rester sain d'esprit et de me réveiller avec le sourire aux lèvres quand le réveil sonne. PS : cela n'est pas vrai 100 % du temps.

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