En l’espace de quelques mois, Candy Crush Saga est devenu un véritable phénomène. L’aventure a commencé sur Facebook mais le jeu a très vite été adapté à l’ensemble des plateformes mobiles iOS et Android. Ce jeu de puzzle s’inspire énormément de Bejeweled, un autre “casual game” très populaire.
Le gameplay de Candy Crush Saga est tout de même plus étoffé avec davantage de combinaisons. Par exemple, une combinaison de 5 bonbons de même couleur au bon endroit au bon moment peut faire disparaitre toutes les sucreries identiques. C’est grâce à ces petits plus que Candy Crush Saga a pu attirer plus de 10 millions de joueurs.
Nous avons rencontré l’un des membres des équipes de développement, Tommy Palm, le “guru” de la mobilité chez King.com, l’éditeur de Candy Crush Saga.
Il nous explique comment s’est effectuée la transition de Facebook aux plateformes mobiles et nous expose également la stratégie mobile de King.com dans les années à venir.
Jeux Sociaux : du Web aux smartphones
Softonic: À quand remonte la sortie de Candy Crush Saga? Quel a été l’élément déclencheur pour se lancer dans le portage de l’appli sur iOS et Android?
Tommy Palm: Le premier jeu appellé “Candy Crush” lancé courant 2011 a été conçu pour notre site Web. C’est une version simplifiée de Candy Crush Saga avec un seul niveau, sans aucune intégration des réseaux sociaux. Les statistiques nous ont tout de suite mis la puce à l’oreille: le jeu présente un excellent potentiel. Il était également taillé pour le mobile puisqu’il présente peu d’objets à l’écran et il répond bien à notre conception de jeu multi-plateformes. (La photo ci-dessous présente le premier jeu et son unique niveau)
L’appli mobile de Candy Crash Saga est sortie en novembre 2012. Un mois plus tard, le jeu avait déjà été téléchargé 10 millions de fois.
Softonic: À King.com, vous devez constamment essayer de définir quel est le public cible d’un jeu comme Candy Crush Saga. Pouvez-vous nous dire à quel type de public ce jeu plaît-il le plus?
TP: Ce qui fait que Candy Crush Saga est si populaire, c’est justement le fait que le public ciblé est très large. Aucun groupe n’est exclu, le jeu n’est ni violent, ni provocateur. On peut même y jouer en famille. L’un des publics ciblé, ce sont les femmes de 25 à 55 ans, une frange de la population relativement absente des jeux vidéos jusqu’alors. Ces femmes ont l’air d’apprécier Candy Crush Saga et c’est important lorsque l’on souhaite s’adresser à un large public.
Portage mobile
Softonic: King.com propose de nombreux jeux populaires. Pensez-vous développer des applis iOS et Android pour d’autres titres?
TP: Oui, nous sommes persuadés que les jeux multiplateformes ont de l’avenir. Le mobile est une plateforme clé pour nous, ne soyez donc pas surpris de voir apparaître de nouvelles annonces très prochainement 😉
En interne, nous n’utilisons pas le mot “portage”. Cette expression sous-entend que la nouvelle plateforme n’est pas prise au sérieux. Nous redéveloppons les jeux de A à Z pour nous assurer que la nouvelle version colle exactement avec la plateforme choisie.
Rester compétitif
Softonic: Les jeux vidéos en ligne sont en plein boom. Qu’est ce qui différencie King.com de ces compétiteurs?
TP: Cela fait 10 ans que King existe, nous ne sommes pas des nouveaux venus sur le marché. Nous sommes passionés par les “casual games” sociaux qui fleurissent sur toutes les plateformes. Nous prenons très au sérieux le développement des jeux et nous continuerons à égayer ces moments que vous passiez à juste attendre.
Merci d’avoir répondu à nos questions, Tommy. Nous sommes très curieux de savoir ce que King.com nous prépare pour l’avenir.
Avez-vous déjà joué à Candy Crush? Sur Facebook, Android ou iOS?
Source: OnSoftware en néerlandais
