L'IA dominera la cybersécurité en 2025

Pour l’année 2025, on s’attend à ce que l’intelligence artificielle (IA) devienne l’outil le plus utilisé dans le domaine de la cybersécurité, tant par des acteurs malveillants cherchant à perfectionner leurs attaques, que par des entreprises technologiques qui mettent en œuvre des fonctionnalités d’IA pour automatiser leurs défenses.

Cette situation a créé une demande croissante de professionnels qualifiés en cybersécurité, en particulier dans des rôles qui intègrent des connaissances en IA.

Cette année, le marché de l’emploi en cybersécurité connaîtra une augmentation significative des recrutements pour trois postes clés : Analyste de Sécurité Senior, Analyste des Opérations de Sécurité Junior et un nouveau rôle émergent, le Chercheur en IA.

D’ici 2025, l’IA dominera le paysage de la cybersécurité face à des menaces croissantes

Les Analystes de Sécurité Senior seront essentiels pour fournir l’intuition humaine nécessaire à la prise de décisions face aux menaces initialement identifiées par des produits ou services alimentés par l’IA.

Les Analystes Juniors, pour leur part, joueront un rôle clé grâce à leur capacité à s’adapter rapidement aux nouvelles technologies. Ces professionnels, en maîtrisant des outils assistés par l’IA, peuvent offrir un contexte et un soutien cruciaux aux leaders seniors dans la prise de décisions.

Le Chercheur en IA, dont l’importance est attendue pour 2025, sera chargé d’étudier comment les acteurs malveillants utilisent l’IA dans leurs attaques et de proposer des politiques internes sur son utilisation au sein des organisations.

Malgré les inquiétudes concernant le fait que l’IA puisse remplacer des emplois, des experts comme Aimei Wei, cofondatrice de Stellar Cyber, soulignent que la clé réside dans l’acquisition de compétences en IA pour ne pas perdre d’opportunités professionnelles dans le domaine.

De plus, de nombreuses petites et moyennes entreprises rencontrent de sérieuses difficultés à gérer les cyberattaques en raison de limitations de ressources, avec 60 % d’entre elles préoccupées par ces incidents en 2024.