L'intelligence artificielle générative, le grand ennemi du journalisme et de l'information

Un nouveau rapport de l’industrie a révélé que tant les audiences que les journalistes sont de plus en plus préoccupés par l’impact de l’intelligence artificielle (IA) générative sur le journalisme.

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Dirigé par le Dr T.J. Thomson de l’Université RMIT à Melbourne, Australie, le rapport « IA Générative & Journalisme » souligne que le potentiel de contenu généré ou édité par l’IA pour désinformer et tromper est la principale préoccupation.

Selon l’étude, beaucoup de journalistes ne sont pas équipés pour identifier le contenu généré ou édité par l’IA, ce qui les rend vulnérables à la propagation de cette information sans le savoir. Cela est dû, en partie, au fait que peu de rédactions disposent de processus systématiques pour vérifier le matériel visuel généré par la communauté.

Peur de l’IA et peur de la désinformation

La plupart des journalistes interrogés n’étaient pas conscients de l’intégration croissante et souvent invisible de l’IA dans les caméras et les logiciels de montage d’images et de vidéos.

Tandis que seulement un quart des audiences d’actualités ont déclaré avoir rencontré de l’IA générative dans le journalisme, un pourcentage significatif s’est montré incertain quant à l’utilisation de cette technologie.

Cette absence de clarté reflète des préoccupations concernant la transparence des organisations de presse, ce qui pourrait affecter la confiance du public dans le contenu qu’il consomme.

Le rapport souligne également qu’il existe des biais connus et inconnus dans les algorithmes d’IA qui nuisent à différents groupes démographiques. Ces biais sont liés à l’incorporation de préjugés humains dans les données d’entraînement de l’IA.

Parmi les craintes les plus pertinentes se trouve la possibilité que l’IA remplace le travail humain dans les rédactions, ce qui pourrait réduire les opportunités et les compétences dans le secteur journalistique.

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Enfin, l’étude suggère que les outils d’IA qui offrent plus de transparence et expliquent leurs décisions sont moins risqués pour les journalistes par rapport à ceux qui manquent de ces caractéristiques.