Microsoft avoue que le travail de programmeur est en train de disparaître dans son entreprise à cause de l'IA

Microsoft a révélé qu’elle utilise actuellement l’intelligence artificielle (IA) pour écrire entre 20 % et 30 % du code qui alimente son logiciel.

Lors de la conférence LlamaCon, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a partagé cette avancée tout en discutant de l’impact de l’IA sur le développement de logiciels avec Mark Zuckerberg, PDG de Meta.

Cette utilisation remarquable de l’IA met en lumière comment la technologie révolutionne la production de code, bien qu’elle soulève également des inquiétudes concernant la possible délocalisation des emplois pour les programmeurs débutants dans un marché du travail hautement compétitif.

Microsoft affirme que l’IA écrit jusqu’à 30 % du code de son logiciel

Dans un contexte similaire, Google a indiqué qu’environ 25 % de son nouveau code est généré par l’IA. Ces pourcentages suggèrent que l’adoption de l’IA dans les grandes entreprises est une tendance croissante, se concentrant principalement sur des tâches répétitives et lourdes en données.

Malgré ces avancées, le code généré par l’IA nécessite encore la supervision de développeurs seniors, afin d’éviter d’éventuelles erreurs dans les environnements de production.

Nadavella a souligné que Microsoft a constaté de meilleures performances dans la génération de code en Python par rapport à C++, ce qui est attribué à la syntaxe plus simple de Python et à sa gestion dynamique des erreurs.

Les caractéristiques de C/C++, plus liées au code bas niveau, rendent son automatisation un défi. Cette approche soulève des questions sur la nécessité de permettre à l’IA de participer à des mises à jour critiques comme le prochain Windows.

Face à ces changements, les développeurs émergents peuvent se retrouver en danger, car la génération de code par IA pourrait limiter les opportunités d’emploi. Cependant, les experts conseillent aux programmeurs de maintenir un équilibre, en soulignant l’importance de comprendre les fondamentaux et d’utiliser l’IA comme un outil, sans en dépendre complètement pour garantir un avenir professionnel durable.