Minecraft a bien compris et continuera d'être une expérience payante

Mojang, le studio derrière le phénomène mondial Minecraft, a réaffirmé son engagement envers un modèle économique payant, écartant toute possibilité d’adopter une approche free-to-play. Ingela Garneij, productrice exécutive de Minecraft Vanilla, a souligné dans une récente interview que la philosophie de l’entreprise est de rendre le jeu accessible sans dépendre des microtransactions. La monétisation ne fonctionne pas comme ça pour nous. C’est un achat du jeu et c’est tout, a déclaré Garneij, ce qui est très avantageux pour les portefeuilles des millions de joueurs.

Acheter le jeu et ne plus jamais payer

Depuis que Microsoft a acquis Mojang en 2014 pour 2,5 milliards de dollars, Minecraft a prouvé être un succès financier significatif, générant environ 100 millions de dollars par an. Ce chiffre remarquable met en évidence que le modèle économique actuel est rentable et durable, permettant au développeur d’éviter les pressions économiques souvent associées aux jeux free-to-play.

Garneij a également souligné que d’autres titres comme Overwatch 2 et Destiny ont dû adopter des stratégies de monétisation agressives après être passés à un modèle gratuit, ce qui ne correspond pas à la philosophie de Minecraft. Ce qui est important pour nous, c’est que beaucoup de gens puissent continuer à en profiter, a-t-il assuré, reflétant l’approche centrée sur la communauté qui a caractérisé le jeu depuis son lancement il y a plus d’une décennie.

Agnes Larsson, la directrice du jeu, a souligné que les valeurs de Minecraft en matière d’accessibilité et de liberté créative sont fondamentales pour son succès. Ces principes font partie intégrante de l’expérience du joueur et ont contribué à maintenir la stabilité de sa communauté au fil du temps.

Par conséquent, Mojang a clairement indiqué que Minecraft restera une expérience payante, résistant aux tentations d’un marché qui cède de plus en plus aux microtransactions. Pendant ce temps, les fans à la recherche d’alternatives gratuites devront faire face à la dure réalité que peu d’entre elles peuvent reproduire l’essence de l’emblématique titre de construction.